Tout débute dans une vaste salle de spectacle. Un type derrière moi m’empêche d’en profiter en parlant fort, en s’exclamant bruyamment. Après avoir soufflé plusieurs fois « Silence ! » sans succès, je me retourne et lui demande de bien vouloir cesser. Là il s’emballe complètement et quitte la salle sur le champ. Je suis bien content sauf qu’il crée un esclandre en partant, du coup les vigiles l’arrêtent. Il se montre suffisamment violent pour que la police doive l’embarquer.
Sur le trajet qui le conduit au poste, il agresse le policier assis sur la banquette arrière à côté de lui. Le chauffeur, qui ne s’y attendait pas, est pris par surprise par le type enragé. Ce dernier préfère en finir plutôt que d’être emprisonné. Alors que la voiture roule sur un pont géant, le gars parvient à donner un coup de volant et la voiture traverse la rambarde, pour s’abîmer cent mètres plus bas, dans le fleuve. On ne les retrouvera jamais. L’un des deux policiers venait d’être père.
Quelques jours plus tard, une jeune femme et son père fond du ski de fond dans la forêt de la ville, pas loin du pont. Ils profitent du paysage calme et blanc, parsemé des tâches noires d’une végétation d’hiver. La jeune femme reconnaît en fait l’endroit… il s’agit du lieu de tournage d’un film passé récemment. Folle de joie, elle prend de la vitesse, et de l’avance sur son père. Elle disparaît derrière un virage, en riant. Puis le silence gagne la route enneigée. Le père peine un peu à rejoindre le virage, quand d’un coup il la voit débouler en sens inverse, effrayée, le visage déchiré par la peur. « Vite ! Aaaah ! Viiite ! » hurle-t-elle. Elle pousse sur ses bâtons comme une dingue, rejoint son père, arrêté, qui ne comprend pas, le double et s’enfuit par la forêt clairsemée. Du virage surgit alors un énorme 4×4, monté d’une tourelle de tir. Un homme à lunettes noir est debout derrière la mitrailleuse, vise le vieux et tire. Ce dernier a le réflexe de se jeter dans la neige et évite la première salve. La fille hurle en entendant les tirs mais ne se retourne pas, elle fonce vers une haie. Elle n’entend que le râle de son père, fauché par les balles. Elle déchausse alors ses skis et tente de grimper sur la barrière quand elle remarque qu’un fil électrique court tout du long. Horreur, un deuxième 4×4 arrive par la droite. Elle abat alors le haut de la barrière avec ses skis, grimpe par-dessus et court tout droit, vers des monticules géométriques. Derrière se trouve la route, pense-t-elle, elle sera alors sauvée. Mais pour y parvenir, il faut grimper sur ces étranges ballotins de paille. Électrifies eux aussi. C’est alors que débute l’incroyable parcours douloureux, s’électrocutant à chaque prise. Mais c’est le seul moyen de leur échapper. Quand elle atteint le haut du premier tas, elle comprend qu’elle peut s’en tirer à condition de sauter de pile en pile. Sans tomber. Les tirs de balles fusent. Elle s’élance…
Hello, curieux ce récit de rêve, il y a quelques années j’ai fait un rêve à peu près identique, pour sa première partie : un type très désagréable empêchait des gens de profiter d’un film dans une vaste salle de cinéma. Finalement j’arrivais à le faire sortir, mais il était très dangereux, il avait une arme à feu, me poursuivait dans la ville, et on se retrouvait dans un hôpital où il tuait un médecin avant d’essayer de s’en prendre à moi. A un moment deux policiers l’encadrent mais leur vie est en danger. Il faut que je retrouve ce que j’avais noté à l’époque. Les similitudes de situation sont troublantes.